autresrimes

la peine de la rosée  (1996)

devant ces fleurs fanées, écrasées, piétinées

je reste là, sans voix

que faire , si déjà à  l'aurore , les fleurs se meurent

et la rosée en pleure, de ce triste sinistre

j'en informe le jardinier, il constate , d'un air triste

la peine de la rosée

adieu ,jolies fleurs, aucunes ne sont épargnées

oh: tristesse, oh! douleur,  des larmes de la rosée

adieu , jolies fleurs sans vie,  pardonnez à celui, qui,

de son méfait est la cause,  de la peine de la rosée 

  ( déposé à la sacem)

l'élan matinal  (1996)

je suis sur le palier, où j'allume la lampe

je vais prendre l'escalier,  je glisse sur sa rampe

j'arrive en bas , entier  et sans la moindre crampe

j'ai descendu mon escalier,  j'ai éteins la lampe

d'un élan matinal, je coure,   vers la lumière du jour

commence alors, à l'heure de l'aurore,  une nouvelle journée

 ( déposé à la sacem)

A l'heure du sommeil  (1996)

l'écran est éteint, c'est le noir complet

Morphée m'appelle, je viens et,  je vais me coucher

elle me borde, elle me berce, je m'endors à ses côtés

sa présence boulverse, mon coeur énamouré

je rêve d'épousaille, mais je ne suis pas l'unique

Morphée, a beaucoup de travail

A l'heure du sommeil , elle me quitte

( déposé à la sacem)

oh! je bannis la pluie  (1996)

oh! je bannis la pluie, la trouvant en chemin

elle n'est pas mon amie,  je la fuis de très loin

de l'entrain de ses averses,  je change de parcours

de chemins de traverses,  de raccourcis ou de détours

je fuis cette pluie, car avec elle, jamais je ne converse

je ne lui tien pas compagnie, lui laissant les larmes qu'elle verse

je pars, je l'oublie et j'arrive devant un ciel bleuté

j'arrive , devant un ciel d'été

loin de l'hiver qui me paraissais gris

j'accueille , l'été en ami

 ( déposé à la sacem)

la musique est une femme (1996)

la musique est une grande dame

pour qui le poéte, donne son âme

la musique est une femme

dont le musicien est l'amant, qu'elle réclame

et quand tombe la nuit

l'amant succombe à cette femme, à cette dame

  ( déposé à la sacem)

noir est le monde  (1996)

prendre le plus doué, le meilleur

mettre les autres de côté, place au vainqueur

dans ces courses, aux compétitions multiples

gorgées d'embuches et de périples

la route est longue, avant de se voir , obtenir

un rêve, un avenir

où vont les autres, les non reçus

seul, le gagnant n'est pas déçu

où vont ils les autres, dorment ils, dans la rue !

peut être que déjà, ils ne sont plus !

partis , sans dire au revoir

à ce monde qu'est bien noir

  (déposé à la sacem)

poéte dans l'âme (1996)

c'est à l'aurore, que j'aime aller, au bord des lignes des poémes

poéte dans l'âme je suis, quand vient la trame d'une poésie

et poéte, je le suis encore  et poéte , je le resterai

plus loin que l'aurore, sans trop m'en éloigner

oh! c'est à l'aurore, que j'écris , en ce jour qu'arrive

ce crépuscule matinal, d'où la lumière jaillit

et poéte dans la vie, j'ai des vers qui me suivent

des vers , loin d'être banals, mais de grand' importance

oh! quand vient l'aurore, j'ai le coeur qui s'enflamme

j'ai le coeur qui bat fort, oh! poéte , dans l'âme

 ( déposé à la sacem)

dans les rues d'Amiens (1996)

dans les rues d'Amiens, je marche sur le macadam

St Leu, n'est pas très loin,  je marche et croise Notre dame

de sa hauteur , elle me sourit,   je ne fus que de passage

car déjà loin d'elle, je suis,  dans le campagnarde  paysage

 ( déposé à la sacem)

seule devant la glace (1996)

seule, devant la glace, dans le plus grand des silences

elle va , se déplace, sans perdre la cadence

seule, devant la glace, c'est avec élégance

c'est avec grace, qu'elle danse

( déposé à la sacem)

le caid (1996)

le caid ne craint pas les naufrages

il joue les intrépides , dès le premier age

il est le rêve de nombreuses femmes

à qui il vient , voler leurs âmes

de leurs coeurs jaloux, elles se battent à son cou

mais viendra le jour, ou le caid ne sera plus rien du tout

même s'il n'est pas mort, mais just' à l'ombre

suite à ce triste sort, elles l'oublieront en grand nombre

( déposé à la sacem)