Jeudi 31 janvier 2008 à 15:15

rimes atomiques  (2005)

ô soixante ans dèjà , loin de mes vers poétiques

y'a eu Hiroshima et la bombe atomique

et quelques jours plus tard , ce fut Nagasaki

on ne change pas l'histoire , de l'homme et sa folie

soixante ans en arrière , la menace nuclèaire

celle passée ou future ! celles qui laissent des blessures

ô loin de mes rimes , combien de victimes

ô monde d'aujourd'hui , protège tes pays

pour un demain meilleur, sans la sombre frayeur 

(déposé à la sacem)

 

Mercredi 30 janvier 2008 à 14:07

un piano dans la peau  (2005)

avoir un piano dans la peau , comme compagnon de route

entre scènes et repos qui s'accorde , qui écoute

qui résonne dans la tête , des accords pas trop faux

des arpèges pirouettes , des faciles gammes en do

des un peu plus ardues , des harmonies parfaites

des impros inconnues , des compos , sans paillette

avoir un piano dans la tête qui connait la musique

avec lui , des duos , des jazzy , des celtiques

et d'autres encore , de l'est à l'ouest , du sud au nord , des duos qui restent

d'intimes corps à corps , au coeur de chaque geste

  (déposé à la sacem)

 

Mardi 29 janvier 2008 à 14:43

courtes rimes d'Aout  (2005)

juillet s'est terminé , aout , vient de commencer

dehors , ciel moutonné et soleil souriant

idéal est le temps , d'un bel après midi ,  où ces rimes ont fleuri

  (déposé à la sacem)

 

Mardi 29 janvier 2008 à 14:39

dans le lit d'un ruisseau  (2005)

vouloir tremper ses pieds , dans le lit d'un ruisseau

mais le voir asséché , sans une goutte d'eau

ne pas s'y rafraichir et passer son chemin

le sol crie son martyr , de l'eau , il a besoin

et l'orage a grondé , une averse est tombée

le ruisseau est humide , mais son lit , toujours vide

  (déposé à la sacem)

 

 

Lundi 28 janvier 2008 à 14:52

au comptour du coin  (2005)

va et vient du matin au soir , c'est la quotidienne ivresse

plus de vins que de cafés noirs , ainsi va la vie d'un p'tit bar, cette vie que rien ne presse

où y'a des mots sans interêt qui s'échangent au comptoir du coin

entre anonymes et habitués , la tasse ou le verre à la main

des conversations dans le vent , des mots qui vont , qui s'envolent

s'écoulent les journées du temps , dans les effluves des alcools

 ( déposé à la sacem)

 

Lundi 28 janvier 2008 à 14:30

les hommes du feu  (2005)

le feu a ravagé des hectares de forets

laissant de son passage , un triste paysage

pyromanes incendiaires , en saison estivale

nous laissent un gôut amer , d'un acte déloyal

et bravo , à ces pros et ces hommes volontaires

qui affrontent le feu , d'une folie meurtière

craquements d'allumettes ou briquets assassins

d'anonymes silhouettes traquées au quotidien

qui laissent derrière elles , une morte nature

et parfois pire encore , quand y'a d'humaines victimes

  (déposé à la sacem)

 

Samedi 26 janvier 2008 à 15:30

tête vide  (2005)

avoir la tête vide , sans démon qui dérangent , qui viennent de on ne sait où

avoir l'esprit solide, sans rien qui le démange, libéré et non fou

jubilation du corps qui se sent bien vivant

belle sensation du coeur , même le trac en avant

il parait que tout défile à la vitesse grand V

de sa vie tout le fil , de ce bon temps passé

quand vient l'heure d'acceder , au coeur du paradis

et là-bas , quel aprés , loin d'la tête vide , en vie

  (déposé à la sacem)

 

Samedi 26 janvier 2008 à 15:20

le gout du jeu  (2005)

jouer à la roulette , avoir d' la chance ou non

être criblés de dettes et puis toucher le fond

avoir le gout du jeu et si bruler les yeux

avoir le coeur rongé , ne pas savoir s'arrêter

comme une drogue , l'avoir au fond des veines usées

oh ! toi jeu de hasard , plus d'un t'en a ruiné

oui , il y'a des vainqueurs , mais bien plus de perdants

et qui fait le bonheur ! on dit qu'c'est pas l'argent

 (déposé à la sacem)

 

Vendredi 25 janvier 2008 à 14:57

monde artificiel  (2005)

monde artificiel , réalité de nulle part , profondeur du néant

monde artificiel , épaisse nappe de brouillard ou mire sur l'écran

monde artificiel, grand labyrinthe de l'oubli, abysse sans retour

monde artificiel , ankylose de l'inertie , antre sombre , sans jour

monde artificiel , immenses étendues dans le flou , infini horizon

monde artificiel, tristes couleurs et âpres gôuts , éterlles illusions

  (déposé à la sacem)

 

Vendredi 25 janvier 2008 à 14:50

un océan de tendresse  (2005)

belles étendues de tes caresses , des doigts glissants , le long du corps

tout un océan de tendresse , du nocturne amour , dans ton port

oh ! je chavire , d'un court bonheur

et mon navire , attend son heure

oh ! courte escale , dans tes bras , demain l'ancre se lévera

je serai déjà loin de toi et de ton sourire libertin 

 qui envoute mon coeur marin 

(déposé à la sacem)

 

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