Mercredi 23 mars 2011 à 15:11


la solitude de la pluie  (2009)


y'a pas un chat dehors
tout le monde est chez lui
personne ne ressort
solitaire est la pluie

elle bruine son chagrin
ses averses de peine
A l'abris, y'a chacun
qui constate son gène

oh ! triste instant pluvieux
et la nuit qui arrive
le jour ferme ses yeux
la pluie à sa dérive

car la pluie continue
solitaire en ses nues
quand d'un amour rompu
elle a le coeur fendu

(déposé à la sacem)

Mardi 15 mars 2011 à 11:50


L'amant de la lune  (2009)

comme un hamac doré
la lune a son croissant
où je viens m'y coucher
rêvant d'être l'amant

oh! l'amant de son coeur
en un ciel étoilé
oh! l'amant de ses heures
d'un nocturne éclairé

éclairé par son corps
son corps croissant hamac
où je suis et m'endors
oh! loin d'être insomniaque

oh! non , bien au contraire
mon sommeil en ses bras
est un instant lunaire
oh! un instant de joie

je dors, oh ! oui en elle
en son hamac doré
je suis loin de la terre
joyeux, tout étourdit

sa voix douce m'appelle
et nos corps enlacés
nous laissent tête en l'air
en notre intime nuit

(déposé à la sacem)

Jeudi 10 mars 2011 à 22:21


les soldats de la vie (2009)

ils ont révé la peur
de ne pas revenir
ils ont révé l'horreur
des balles de leurs tirs

ils ont tendu l'amour
de leurs bras écorchés
en cherchant tout autour
les regards apeurés

les regards ennemis
les regards de la vie
les regards non partis
oh ! les regards surpris

qui ont compris aussi
déposant à leur tour
leurs armes, leurs fusils
en pleine lumière du jour

dans un silence de vie
ils n'ont jamais connu
la mort ni le mépris
ces hommes ont survécu

loin des autres batailles
loin des autres combats
où l'arme fait son travail
et où l'homme est soldat

(déposé à la sacem)



Lundi 7 mars 2011 à 17:01


place de la coupelle (2009)

place de la coupelle
allongée sur sa chaise
il y'a là, la belle
belle madame fraise

un sirop sur le corps
au soleil, elle se dore

place de la coupelle
il y'a ici, aussi
près d'une demoiselle
le jeune homme kiwi

demoiselle cerise
qui de lui est éprise

place de la coupelle
y'a les deux amoureux
le kiwi et sa belle
oh ! les yeux dans les yeux

d'un regard parfumé
bel amour d'un été

place de la coupelle
y'a monsieur abricot
qui regarde vers celle
qui se dore la peau

l'abricot séducteur
qui s'en vient , pas à pas
se posant près du coeur
de la belle ici, là

dame fraise, nommée
à qui il fait la cour
sur la place fruitée
début d'un tendre amour

(déposé à la sacem)

Samedi 26 février 2011 à 14:32


la triste pomme  (2009)

c'est une triste pomme qui est tombée
du haut de son arbre fruitier
elle ne sera pas récoltée
et son coeur en est attristé

c'est une pomme, morne avenir
oh ! de son coeur qui va pourrir
elle n'aura jamais la chance
oh ! d'être en tarte, un dimanche

ou bien d'être croquée à pleine dent
oh ! pour le quatre heure d'un humain
celui d'un petit ou d'un grand
non, elle aura une autre fin

car, c'est la pomme abandonnée
c'est la triste pomme, par terre
loin de ses soeurs, bien récoltées
elle fera le bonheur d'un ver

(déposé à la sacem)

Mardi 22 février 2011 à 10:23


le ramage de l'oiseau rêveur  (2009)

libre et sans cage
l'oiseau rêveur
d'un beau ramage
joue les siffleurs

au jour levant
de bon matin
s'en vient son chant
avec entrain

et le soleil
rougit doucement
de son réveil
tôt, maintenant

des volets à demi ouverts
laissent entrer la lumière
et continu,l'oiseau chanteur
en ces matinales lueurs

l'oiseau rêveur
chante la joie
la bonne humeur
l'été est là

deux formes humaines
sous la couette ,trainent
dehors, de la rosée, les gouttelettes
servent à l'oiseau, pour sa toilette

doux chant et beau plumage
ciel bleu, sans un nuage
puis, sous les colombages
un lit et des voilages

d'où s'éveille tendrement
sous les couettes, un duo
attendrit par le chant
de ce doux sifflement

(déposé à la sacem)

Vendredi 18 février 2011 à 10:29


Sous votre parapluie  (2009)

Tout près de vous
être blotti
d'un rendez vous
sous votre parapluie

tout près de vous
être à l'abris
d'un jour à nous
sous ce temps morne et gris

mais peu importe
que le temps pleure
faisons en sorte
que dans nos coeurs

le soleil rayonne
oublions le chagrin
de ce ciel qui grisonne
ainsi que son crachin

il peut tonner
il peut pleuvoir
nous déverser
son désespoir

peu importe ce temps
puis qu'il en est ainsi
sous ce ciel décevant
auprès de vous je suis

là, sous ce temps pluvieux
nous sommes réunis
en un duo heureux
un duo de la vie

puis se referme
oh! votre parapluie
vient à son terme
le chagrin de la pluie

le soleil nous sourit
vient un merveilleux ciel
et nous voilà blottis
sous l'amoureuse ombrelle

(déposé à la sacem)

Mardi 15 février 2011 à 10:34


La fille aux yeux de miel  (2009)

tristes pupilles
sombres prunelles
de cette fille
aux yeux de miel

mais pourquoi est elle là ?
assise au bord des larmes
en ses paupières humides

mais quel est son tracas ?
en son humaine alarme
et de son coeur livide

chagrin d'amour et peine
lever du jour qui traine

oh ! tristes yeux sucrés
le regard vers le bas
et les paupières séchèes
mais au bord de l'émoi

(déposé à la sacem)

Samedi 12 février 2011 à 15:05


toi, mon arbre de vie  (2009)


toi, mon arbre de vie
oh! que j'ai vu pousser
en cette terre fertile
où je t'avais planté
tu es haut, maintenant

et quand mes bras t'entourent
que mon corps touche ton tronc
l'energie autour
m'enracine au profond

au profond de mon il
de mon il, au présent

toi, mon arbre de vie
oh ! que j'ai vu grandir
s'élever en ce lieu
où je t'avais planté

ton corps est la sagesse
ton tronc, la robustesse

et quand je viens vers toi
je ressens ta vigueur
ton énergie, ta joie
les trois ravivent mon coeur

toi, mon arbre de vie
je suis le jardinier
qui comme toi, vieillit
nos coeurs, en bonne santé

toi, mon arbre de coeur
de ta sève à mes veines
y'a le jardin bonheur
où nos vies sont sereines

(déposé à la sacem)



Mercredi 9 février 2011 à 21:24


les maisons qui pleurent  (2009)

leurs murs ont des oreilles
elles ont toutes entendues
c'était hier, la veille
oh ! qu'elles seraient vendues

les maisons sont tristes
elles en ont mal au bide
il y'a un tas de listes
de meubles qui se vident

un à un, ils les quittent
les meubles disparaissent
et ces maisons habitent
la solitude tristesse

mais le pire à venir
elle ne savent pas encore
je crois bien, qu'elles transpirent
d'en connaitre, leurs sorts

demain sera la fin
d'un quartier qui s'écroule
et l'au revoir d'humains
venus ici, en foule

loin d'un coin campagnard
relogement sans verdure
oh ! tristesses et cafards
sans ce coin de nature

et tout çà, pour créer
une route nouvelle
oubliant le passé
modernité cruelle

(déposé à la sacem)

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