les yeux de la ville (2003)
quand les yeux de la ville ont fermés leurs paupières
et que tout devient vil ou qu'il n' y'a rien à faire
c'est l'solement total, le temps s'enfuit, s'écoule
oh! que tout est banal, très loin d'un bain de foule
mais est c' ailleurs, en l'absence du jour
dans l'isolement du coeur, que se ressource l'amour
de ton propre intèrieur
A cette heure tardive, quand dehors rien n' s'active
finalement le banal n'est plus
c'est le bonheur venu, qui le remplace si bien
quand sera t'il demain !
fuiras tu , cette foul' en bain, marginal' à tes yeux
fuiras tu, ce sans cesse va et vient, qui t'oublie peu à peu
une pièce par ci , par là, qu'on jette sans un regard
et un monde de lois qui te chasses du trottoir
(déposé à la sacem)