au printemps de la plume (2003)
au printemps de la plume
que nos vers sont amères, que nos vers sont courtois
nous poètes nous eumes
hier écrit la peine, un autre jour ,la joie
sans masque et sans costume
souvent les mots nous viennent, quand on n' s' 'y attend pas
il n'y' a pas de coutume
aucunes lois qui gènent, il n'y'a rien de tout çà
nos rimes sont éternelles, ell' sont nos souvenirs
notre mémoire fidèle, d'hier à l'avenir
d'un printemps de la plume, aux saisons à venir
nos rimes se consument, mais jamais sans vieillir
c'est elles qui font le deuil, nous voyant disparaitre, nous poètes vieillissants
elles rest'ent en nos recueils, nous les avons vu naitre, nos plumes en font serment
mais , nous poètes absents, du haut de nos nuages
nous sommes encore prèsent, quand vous lisez nos pages
(déposé à la sacem)
Plus difficiles à chercher
Ces mots si profondément trouvés
Au fond de notre coeur
Pour un instant de bonheur
De peur
De malheur
Tous ces moments de notre vie
Qui font que l'on mûris
Même après votre mort
Les gens se souviendront de vous, encore