Samedi 6 octobre 2007 à 11:51

la balle perdue  (2000)

c'est une balle perdue, mais pas celle pour jouer ni un joli ballon

c'est une balle perdue, qu'un soldat a tiré, de derrière un buisson

c'est une balle perdue, d'un tireur isolé qui a tu, le sourire d'un enfant

  (déposé à la sacem)

 

Samedi 6 octobre 2007 à 11:48

c'est un pays  (2000)

c'est un pays, où l'on tue des enfants, au travail

où de jeunes soldats mitraillent

où l'innocence participe à la bataille

c'est un pays, où il faut choisir son camps

où t'as le fusil à la main, et un couteau entre les dents

où t'es pas sur , de vivre demain

c'est un pays, sans ressource ni argent,loin des richesses des pays voisins

c'est un pays qui connais la guerre, la famine, la misère et la ruine

  ( déposé à la sacem)

 

 

Samedi 6 octobre 2007 à 11:43

le masque du séducteur (2000)

c'est un homme affable,d'une grande courtoisue

il aime séduire les femmes, avec une belle élégance

elles succombent à son charme, elles le suivent en confiance

mais sous cet air charmeur, se cache un éventreur

un démon de la nuit, qui trucide , sans remord

sous ce masque du séducteur, il y'a un monstre né

un homme sans coeur, qui découpe des corps

c'est un homme aimable, un séducteur parfait

un suspect impensable, une double personnalité

  (déposé à la sacem)

 

 

 

Samedi 6 octobre 2007 à 11:26

la femme battue (2000)

elle a cessè d'être vaincue, le jour où d'elle même' elle a pris la porte

elle fut vainqueur, la femme battue

elle a laissé ce pénible silence , loin d'elle, et n'a plus de bleu sur le corps

aujourd'hui, elle a la vie belle, hier a failli connaitre la mort

depuis l'instant où elle a pris la fuite

et quittée cette douloureuse vie, tous les jours, le bonheur s'invite

combien de femmes comme elle, oseront fuir, la conjugale violence

et voir le bleu du ciel et non les bleus , qu'elles pansent

combien de femmes, comme elle, ne seront plus battues

certaines sont devenues criminelles, au lieu de fuir leurs hommes bourrus 

(déposé à la sacem)

 

Samedi 6 octobre 2007 à 11:18

qui n'a jamais révé un jour (2000)

qui n'a jamais révé un jour, d'avoir entre ses mains , le graal

qui n'a jamais révé un jour, de croiser l'enchanteur Merlin

qui n'a jamais révé un jour, de s'aventurer dans la ville d'Ys

qui n'a jamais révé un jour, des légendes médiévales

qui n'a jamais révé un jour, de l'océan , de son abysse

qui n'a jamias révé un jour, des légendes celtico- bretonnes

  (déposé à la sacem)

 

Jeudi 4 octobre 2007 à 20:38

la mer sous les étoiles (2000)

j'ai largué les amarres, un jour , j'ai mis les voiles

j'ai voulu aller voir, la mer sous les étoiles

j'ai navigué longtemps et j'ai cessé un jour

j'ai connu l'océan, sa tempête, son amour

j'ai voyagé dix ans et j'ai quitté la mer

au revoir l'océan, j'ai mis les pieds sur terre

d'hier, j'ai laissé à d'autres mes voiles

d'hier , j'ai cessé, de voir la mer sous les étoiles

vieux marin fatigué, aujourd'hui, je dévoile

mes tableaux étoilés, mes peintures et mes toiles

dans un bel atelier, je peins, loin de la mer

mon pinceau , mon allier, peint l'amour de ma terre

vieux marin, je suis né au coeur du Finistère

j'ai longtemps navigué,je peins, ma vie d'hier

dans ma bretonne galerie, les gens viennent voir

le récit de ma vie, les tableaux de mon histoire

  ( déposé à la sacem)

 

Jeudi 4 octobre 2007 à 20:29

A la fontaine du village  (2000)

chaque jour, elle emporte sa cruche

pour se rendre à la fontaine du village

elle passe devant les ruches

pour aller chercher ce pur breuvage

elle sent l'odeur du miel, qui monte dans ses narines

elle en a quelques pots , chez elle,dans un placard de se cuisine

c'est tôt, de bon matin, qu'elle atteint , la fontaine

avant elle prend son pain, rapide, jamais elle traine

de retour chez elle, elle pose sur la table, la cruche

ensuite elle range , le pain dans la huche

chaque jour, il emporte sa hache, pour aller couper du bois

il prépare pour l'hiver, une réserve de buche en tas

et quand il passe, près de la fontaine, tous les matins

il croise la jeune femme et sa cruche

d'un sourire échangé, chacun s'en va de son côté

pour lui, vers l'orée du bois, pour elle, vers son chez soi

 ( déposé à la sacem)

 

Jeudi 4 octobre 2007 à 15:20

le vert paturage  (2000)

d'un vert paturage fleuri à un ciel bleu sans nuage, mes yeux parcourent la nature

il n'y 'a rien de meilleur que cet instant prèsent, à l'air libre entouré de fleurs

il n'y 'a rien de meilleur que ce tendre après midi, en votre compagnie

oh! vous mademoiselle aux yeux magnifiques, aux yeux couleur du ciel

dans ce vert paturage, avec vous, je partage

seconde après seconde, le bonheur et l'amour

 ( déposé à la sacem)

 

Jeudi 4 octobre 2007 à 15:15

le lavoir du village (2000)

il est bien loin , quand j'y repense, le jour où vous fîtes connissance

devant le lavoir du village

elle avait tout juste dix huit ans, et vous en aviez vingt et un

ce fut l'amour , d'un début de printemps, mais un amour sans lendemain

il est bien loin ,ce dimanche où elle vous dévoila ses hanches

et le secret de son jeune âge

elle avait la belle jeunesse et la cambrure de ses reins

le besoin de tendresse et l'envie d'un amour , sans fin

il est bien loin, ce souvenir, l'instant venu, de vous unir

en ce premier jour de printemps

elle avait la vie devant elle, le  rêve d'un long parcours à deux

la découverte du plaisir charnel et de l'amour au fond des yeux

il est loin, ce long silence, au matin , des larmes, la souffrance

un petit visage qui pleure

elle avait tout juste dix huit ans et crue que l'homme de sa vie

resterait pour toujours

mais de ce premier jour de printemps, elle eue le coeur bien lourd

d'un amour sans promesse, trop court fut le chemin de sa vie

son coeur désorienté, en détresse, atteignit trop vite le paradis

et au jourd'hui, j'y repense, à ce jour, où nous fimes connaissance

tu me fis cette triste confidence, toi le vieux assis sur un banc

à moi, cet étranger de passage, arrétté queques temps

devant le lavoir de ton village

( déposé à la sacem)

 

 

Jeudi 4 octobre 2007 à 14:56

la perte d'identité  (2000)

tu as aux pieds , de vieilles galoches, un peu de sous , au fond des poches

une veste qu'est mal assortie, au reste de tes habits

tu croises des sourires qui t'ignorent, tu croises des gestes de bonté

de l'hier, il y'a eu des morts, d'autres comme toi sont épargnés

et le printemps à ses effluves, sur un banc, seul tu cuves

ton histoire ne tient pas debout, d'hier soir, tu es encore saoul

t'es sans maison et sans papier, tu erres , dans le tout Paris

avec ta perte d'identité, le s.d.f de la vie

  (déposé à la sacem)

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