Jeudi 4 octobre 2007 à 20:38

la mer sous les étoiles (2000)

j'ai largué les amarres, un jour , j'ai mis les voiles

j'ai voulu aller voir, la mer sous les étoiles

j'ai navigué longtemps et j'ai cessé un jour

j'ai connu l'océan, sa tempête, son amour

j'ai voyagé dix ans et j'ai quitté la mer

au revoir l'océan, j'ai mis les pieds sur terre

d'hier, j'ai laissé à d'autres mes voiles

d'hier , j'ai cessé, de voir la mer sous les étoiles

vieux marin fatigué, aujourd'hui, je dévoile

mes tableaux étoilés, mes peintures et mes toiles

dans un bel atelier, je peins, loin de la mer

mon pinceau , mon allier, peint l'amour de ma terre

vieux marin, je suis né au coeur du Finistère

j'ai longtemps navigué,je peins, ma vie d'hier

dans ma bretonne galerie, les gens viennent voir

le récit de ma vie, les tableaux de mon histoire

  ( déposé à la sacem)

 

Jeudi 4 octobre 2007 à 20:29

A la fontaine du village  (2000)

chaque jour, elle emporte sa cruche

pour se rendre à la fontaine du village

elle passe devant les ruches

pour aller chercher ce pur breuvage

elle sent l'odeur du miel, qui monte dans ses narines

elle en a quelques pots , chez elle,dans un placard de se cuisine

c'est tôt, de bon matin, qu'elle atteint , la fontaine

avant elle prend son pain, rapide, jamais elle traine

de retour chez elle, elle pose sur la table, la cruche

ensuite elle range , le pain dans la huche

chaque jour, il emporte sa hache, pour aller couper du bois

il prépare pour l'hiver, une réserve de buche en tas

et quand il passe, près de la fontaine, tous les matins

il croise la jeune femme et sa cruche

d'un sourire échangé, chacun s'en va de son côté

pour lui, vers l'orée du bois, pour elle, vers son chez soi

 ( déposé à la sacem)

 

Jeudi 4 octobre 2007 à 15:20

le vert paturage  (2000)

d'un vert paturage fleuri à un ciel bleu sans nuage, mes yeux parcourent la nature

il n'y 'a rien de meilleur que cet instant prèsent, à l'air libre entouré de fleurs

il n'y 'a rien de meilleur que ce tendre après midi, en votre compagnie

oh! vous mademoiselle aux yeux magnifiques, aux yeux couleur du ciel

dans ce vert paturage, avec vous, je partage

seconde après seconde, le bonheur et l'amour

 ( déposé à la sacem)

 

Jeudi 4 octobre 2007 à 15:15

le lavoir du village (2000)

il est bien loin , quand j'y repense, le jour où vous fîtes connissance

devant le lavoir du village

elle avait tout juste dix huit ans, et vous en aviez vingt et un

ce fut l'amour , d'un début de printemps, mais un amour sans lendemain

il est bien loin ,ce dimanche où elle vous dévoila ses hanches

et le secret de son jeune âge

elle avait la belle jeunesse et la cambrure de ses reins

le besoin de tendresse et l'envie d'un amour , sans fin

il est bien loin, ce souvenir, l'instant venu, de vous unir

en ce premier jour de printemps

elle avait la vie devant elle, le  rêve d'un long parcours à deux

la découverte du plaisir charnel et de l'amour au fond des yeux

il est loin, ce long silence, au matin , des larmes, la souffrance

un petit visage qui pleure

elle avait tout juste dix huit ans et crue que l'homme de sa vie

resterait pour toujours

mais de ce premier jour de printemps, elle eue le coeur bien lourd

d'un amour sans promesse, trop court fut le chemin de sa vie

son coeur désorienté, en détresse, atteignit trop vite le paradis

et au jourd'hui, j'y repense, à ce jour, où nous fimes connaissance

tu me fis cette triste confidence, toi le vieux assis sur un banc

à moi, cet étranger de passage, arrétté queques temps

devant le lavoir de ton village

( déposé à la sacem)

 

 

Jeudi 4 octobre 2007 à 14:56

la perte d'identité  (2000)

tu as aux pieds , de vieilles galoches, un peu de sous , au fond des poches

une veste qu'est mal assortie, au reste de tes habits

tu croises des sourires qui t'ignorent, tu croises des gestes de bonté

de l'hier, il y'a eu des morts, d'autres comme toi sont épargnés

et le printemps à ses effluves, sur un banc, seul tu cuves

ton histoire ne tient pas debout, d'hier soir, tu es encore saoul

t'es sans maison et sans papier, tu erres , dans le tout Paris

avec ta perte d'identité, le s.d.f de la vie

  (déposé à la sacem)

Jeudi 4 octobre 2007 à 14:48

la vieille mine (2000)

y'a pas de mine d'or, de bon filon

pas de pépites, par million

y'a un bout de terre, un souvenir de guerre

l'anti-personnel, d'hier

y'a le passé enterré là, c'est un danger qui ne se voit pas

y'a une vieille mine oubliée, où faut pas y mettre les pieds

si tu veux garder , la vie belle

  ( déposé à la sacem)

 

Jeudi 4 octobre 2007 à 14:44

la seringue du bonheur  (2000)

tu t'aiguilles dans les veines, un semblant de bonheur

et bien triste est la scène,  le bien être est ailleurs

tu t'injecte en ton corps,  l'illusion du meilleur

elle te change de décor,  cette poudre , sans couleur

tu crois te faire du bien,  en larguant dans ton sang

ce produit quotidien, à tes yeux épatant

tu pens' être le plus fort,  en te piquant les bras

le poison de la mort, t'useras à petits pas

t'as vidé en ton coeur  et ce fut la dernière

le seringue du bonheur, cett' drogue de l'enfer

 ( déposé à la sacem)

 

Mercredi 3 octobre 2007 à 20:37

amnésique  (2000)

t'as perdu la mémoire

et seul , tu vas devoir,  refaire le tour de ton histoire

où es tu , mémoire, tu ne tiens qu'à un fil

dans le coma d'un long couloir, c'est l'inconnu qui défile

t'as perdu la mémoire

devant toi, tu peux voir, derrière, c'est l'immense brouillard

où es tu , mémoire, oubliée de ce temps d'hier

depuis combien de soirs, le temps ne revient pas en arrière

t'as perdu, la mémoire, c'est le flou , le trou noir

reviendra t'elle un jour te voir !

  ( déposé à la sacem)

 

Mercredi 3 octobre 2007 à 20:30

métronome alcootest (2000)

tu as joué à vive allure, sur les touches du piano

A la vue du gendarme, tu as ralenti le tempo

tu as fait l'excé de justesse

tu as pianoté, en état d'ivresse

et tu as eu le controle , du métronome alcootest

 (déposé à la sacem)

 

Mercredi 3 octobre 2007 à 20:25

la fille au coeur d'orange  (2000)

la fille au coeur d'orange, a le regard fruité

les quartiers de ses seins se mangent, ils sont tendres à croquer

avec son sourire mandarine, elle n'a pas la peau sèche

elle se prènomme Clémentine, c'est une fille qu'a la pêche

je vois au fond de ses yeux,  que c'est une fille heureuse

d'un doux baiser juteux, j'ai caressé ses lèvres pulpeuses

la fille au coeur d'orange, quartier après quartier

me dévoile son corps étrange, son charme intèrieur discret

là au fond d'une grange,  j'ai ses yeux dans les miens

personne ne nous dérange,   tout deux nous sommes bien

et j'ai l'odeur de son parfum, qui envoute mon coeur

dans cette grange à foin , ell' m'offre le bonheur

et d'un zeste pas trop pressé, un nectar coul' en elle

c'est au coeur de l'été , que j'ai épluché la belle

la fille au coeur d'orange est bien mûre pour son âge

les quartiers de ses seins, je mange

il est bien loin , le jour de son dépucelage

la fille au coeur d'orange, ell' a des doigts de fée

elle a un doux coeur d'ange, ell' fut un amour de l'été

  ( déposé à la sacem)

 

 

 

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